Un regard féminin se pose sur le peuple Warlpiri...
Ce livre n'est pas un ouvrage anthropologique, c'est un vécu.
L'auteur nous raconte les diverses tranches de vie qu'elle a partagées avec une communauté du désert : les Warlpiri de Lajamanu dans les
années 70 et 80.
C'est en amie et en confidente qu'elle vient et revient chez Vera et sa famille. La connaissance collectée sera élaborée ultérieurement et servira à
sa thèse d'état (du Rêve à la loi chez les Aborigènes) publiée en 1991.
Les expériences qu'elle relate nous permettent une découverte intime de la mentalité aborigène et nous font percevoir le poids
spirituel de chaque acte ou décision de vie.
Barbara Glowczewski parle de l'intérieur. Elle est associée aux rituels féminins du « Business women », partage les rêves,
reçoit les confidences, participe aux échanges intertribaux.
Elle nous fait vivre le quotidien des outstations (campements), la précarité matérielle et les pérégrinations de ce peuple
théoriquement sédentarisé, ses démêlés avec l’administration australienne, avec les compagnies minières, ou avec les missionnaires.
Nous partageons son désarroi lorsqu’elle se voit refuser son permis de séjour pour avoir déplu aux missionnaires et son émerveillement
lorsqu’elle est guérie par un niangkari (guérisseur).
«Les rêveurs du désert» est le livre d'une expérience humaine qui vous emmènera au cœur de la vie aborigène.
Extrait:
Ci-contre :
Image archétypale
d'un monde
interconnecté
par
John Lewis Tjapangati,
Peintre Warlpiri