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Channel: Peinture aborigène
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Exposition à Dole (Jura) du 18 au 21 avril 2013

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SAM_0111.JPG

John-Lewis-Tjapangati.JPG

L'art aborigène d'Australie

sera présent

au 6ème festival du chamanisme

qui se tiendra au Chateau Bellevue,

près de Dole (Jura),

Chemin Des Bonnelles.
39700 Chatenois | FRANCE


à 30 minutes de Dijon,

2 heures de Lyon, de Paris, de Genève (

par le train)

L'exposition et la conférence (samedi à 17h)

sont gratuites

mais l'entrée sur le festival est payante.

 

Pour tous

renseignements

voir le site du chateau: ICI

ou le formulaire de réservation : ICI
Tel : 0033 384 72 82 35
Email : info@DomaineChateauBellevue.com

 

A gauche, Bush medecine leaves

de Jeannie Petyarre

A droite, Water dreaming

de John Lewis Tjapangati

 

 


Kathleen Petyarre et le mystérieux motif «Mountain devil Lizard»

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   Comme dans la plupart des toiles aborigènes, le passé et le présent fusionnent pour dire tout ce que le monde qui nous environne doit à l'ancestralité.

Le sujet « Mountain devil lizard », que Kathleen traite avec différentes techniques, en différentes tonalités, mais toujours avec le motif en croix, intrigue par son mystère.

    Elle mêle subtilement les caractéristiques topographiques et les éléments symboliques qui sont présents dans un territoire précis (200 km2 situés au Nord-Est d'Alice Springs) ainsi que les liens de celui-ci avec les espaces totémiques voisins.

Kathleen-Petyarre-copie-1.JPG

Acrylique sur lin, 100x100


Kathleen a donné à Christine Nicolls quelques clés qu'elle relate dans son livre : Kathleen Petyarre, genius of place. Ainsi, le petit lézard Arnkerrth, faible créature qui triomphe des nuits glaciales du désert comme de ses chaleurs torrides, du manque d'eau et des rochers acérés, est-il un Ancêtre qui guide son clan dans l'adversité. Les femmes célèbrent la Femme Lézard.

    Dans le motif en croix, nous trouvons le lit de la rivière Sandover le plus souvent à sec (la diagonale Sud-Ouest/Nord-Est si nous plaçons le Nord en haut).

    L'espace ocre jaune qui borde la rive nord est une zone de trous d'eau qui concerne la partie masculine du Rêve Arnkerrth et les père et grand-père de l'artiste.

   La partie brune (rive Sud) aux 3 lignes blanches parrallèles correspond à une zone que, dit le mythe, la femme lézard a parcouru à la recherche de nourriture (fourmis).

   Le lit de la rivière, ainsi que l'autre diagonale ont été empruntés par le peuple lézard pour aller vers le sites totémiques alliés, celui de l'émeu au Nord-Est, celui du Yam au Sud-Est. Ces dreaming tracks sont encore aujourd'hui pleins de l'Esprit ancestral.

   Les deux demi-cercles au centre sont les deux sites de cérémonie et d'initiation masculines et féminines.

   Le motif divise l'espace en 4 parties qui sont les 4 Rêves (récits mythiques) dont Kathleen est gardienne.

kathleen-Petyarre-2.JPG

 

 

 

Grass seeds dreaming

L'autre thème cher à Kathleen

100x70 cms

Abie Loy Kemarre... La toile aux feuilles d'or

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Ce thème, « feuille medicinale sauvage », Abie Loy le tient de son père, Ray Loy Pula. Il y a, dans la traditon d'Utopia, une dévotion particulière pour une plante, le Yam. Il s'agit d'une sorte de carotte sauvage symbole de fécondité, qui est à la fois nutritive et médicinale et dont chaque partie, racine, feuille, graines est utilisée et célébrée dans la peinture.

Ainsi certains artistes vont-il peindre la graine (Barbara Weir), d'autre la racine (Anna Price) et d'autres, comme Abie Loy, ou sa tante Gloria Petyarre, la feuille.

Abie Loye - Copie

Bush medecine leaf 120x90

La texture de la toile, finement remplie de minuscules et scintillantes petites feuilles, crée un effet de brillance qui évoque le sacré dont est empreinte la plante.

Comme souvent dans les toiles aborigènes, l'effet optique, voire hypnotique d'une création, est recherché et parfaitement assumé. Il est là pour faire décrocher du réel et favoriser l'accès au spirituel.

 

Abie est gardienne coutumière du Rêve Bush hen (poule sauvage), un dreaming hérité de son grand-père. Le motif Bush medecine leaf (feuille médicinale), lui, est hérité de son père.

On remarquera que les petites feuilles dont est composé ce tableau évoque aussi l'empreinte de la patte de la poule sauvage, ce qui fait de cette composition un signifiant fort de son héritage paternel.

 

Abie Loy Kemarre (ou Akemarre )est née en février 1972 à Utopia, une région située au cœur du désert à 250 kms au nord-est d'Alice Springs

Elle est de langage / Groupe: ANMATYERRE

 

On peut dire que Abie a la peinture dans le sang. En effet elle est fille d'une lignée maternelle de grands peintres : sa mère Margaret Loy Pula gagna le Wynne prize en 2012, sa tante est la célèbre Gloria Petyarre, quant à sa grand-mère, c'est la très respectée Kathleen Petyarre. Celle-ci fut aussi son éducatrice, elle commença à l'initier à partir de 19 ans et lui enseigna le goût du détail et l'utilisation des motifs minuscules et chatoyants.

Tapas polynésiens, l’art du dernier royaume

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Les tapas polynésiens sont œuvres féminines. 

Il s’agit d’une tradition  artisanale et artistique qui s’étendait autrefois sur tout le Pacifique et dans quelques pays d’Afrique et d’Amérique latine.
Le tapa est une étoffe non tissée faite de sous écorce d'arbustes, qui, avant l’introduction du tissu était tout à la fois vêtement, nattes, tapis et, support d’expression artistique.

Si la plantation des arbustes est le travail des hommes, ce sont les femmes qui fabriquent « l’étoffe » puis la décorent, avec des sèves de différentes tonalités, de ces motifs géométriques traditionnels qui sont aussi ceux des tatouages maoris.

tapa des îles Tonga
Dans bien des endroits, cette coutume est tombée en désuétude et n’existe plus que pour produire de petits formats destinés aux touristes. Rien de tel aux îles Tonga où le tapa fait partie intégrante de la vie quotidienne. Aucun mariage, aucune cérémonie, aucune fête digne de ce nom ne se déroulerait sans que le sol ne soit recouvert d’immenses tapas dûment décorés. Le tapa est par nature très grand, car il a vocation à accueillir de nombreux invités ou convives.
Lorsque la fête est finie, il est découpé et chacun en reçoit une partie comme souvenir.
 

Si le tapa tongais n’a rien perdu de sa vitalité, c’est parce que ce minuscule royaume, christianisé mais jamais colonisé, a échappé aux agitations qui bouleversent le monde.
Le royaume, groupe de trois archipels et d’une myriade d’îlots au sol fertile et au climat idyllique, a probablement un taux de criminalité parmi les plus bas au monde.

Ci-dessus, N°11 : 140x250 cmas, écorce doublée  papier, en tenture 400 euros, port inclus .

 

Ci-dessous, N°3: 400X 255 cms(hors bande non décorée), doublé papier, 400 euros (port inclus)
Tapa Tonga N°4Regroupés autour de leur roi Tupu VI, dernier descendant d’une dynastie en place depuis le XVIIème siècle, les Tongais, ces anciens guerriers, épuisent leurs fougue dans le rugby, cultivent le souvenir de leur reine bien aimée Salote tupu III qui régna pendant 29 ans, préservent leurs valeurs, leurs coutumes, leur joie de vivre et font cohabiter diverses religions avec une grande tolérance.


   Les tapas que nous présentons ont tous été acquis aux îles Tonga, ils sont parfaitement authentiques et ont été fabriqués, décorés et utilisés dans un but religieux et/ou festif.

   Le tapa a vocation à être découpé, il est en effet réparti entre les participants à la fête. Ceux que nous proposons sont des morceaux, parfois très grands, qui peuvent être à leur tour recoupés pour s'adapter à votre décor.
 

 A gauche N°6, dim: 292x141cms, 300 euros (port inclus)

 A droite N°4, dim:287x180 cms, 400 euros (port inclus)

                                                                                    Tapa des ïles Tonga-copie-1

Tapa île Tonga

Barbara Weir, l'énergie en herbe

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"Grass seeds dreaming" présentée à Paris à partir du 17 octobre 2012,120x90, acrylique sur lin

Barbara weir

Barbara Weir 

Le Pays de ma mère, 90x120  cms

Alice-6706.JPG

 

Barbara fait partie de ceux que l'on appelle « la génération volée ». Elle est née en 1945 à Bundy River, dans la région d'Utopia au nord est d'Alice Springs.

Fille de Minnie Pwerle, l'une des artistes les plus renommées, et d'un Irlandais, elle est enlevée très jeune à sa famille aborigène, et élevée auprès des Blancs.

Mais à 22 ans elle rejoint sa mère à Utopia, et se plonge dans sa langue et dans sa culture maternelle.

A l'instar de toutes les femmes d'Utopia, elle célèbre le Yam, la plante sacrée des femmes(dans la toile du haut, la graine qui germe), et utilise pour cela une technique de lignes et de texture.

La seconde toile est une représentation onirique du territoire maternel traversé par le lit de la rivière Sandover. Barbara retrouve, avec ce thème, la technique du "floutage" que les premiers peintres utilsèrent  pour ne pas livrer trop crûment leurs visions à nos yeux profanes. 

Ses peintures sont exposées en Europe, aux Etats-Unis, à Singapour, au Japon et bien sûr dans les principales villes d’Australie.

Mother's country de Barbara Weir

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   Vision très contemporaine, mais aussi mystérieuse, cette toile témoigne d'une créativité qui ne s'oppose en rien à l'ancestralité.

Barbara WeirMother's country, 120x90 (visible à Paris)

  Barbara-Weir-1.jpg

   La composition initiale utilise de nombreux pictogrammes de l'iconographie traditionnelle du désert. Le motif premier de ce « Pays de ma mère » est, comme souvent, une carte symbolique. Ce que trace Barbara pourrait être peint tel quel dans une grotte d'Uluru. On y retrouve le peuple ancestral sous forme de nombreux  signes en U, des cercles concentriques qui signalent les sites d'importance, des itinéraires en réseaux, et les lieux pourvoyeurs de fruits sauvages. L'ensemble est structuré par le lit de la rivière Sandover. 

Barbara-weir-2.jpg  

 

 

   Une fois ce travail accompli, Barbara le recouvre d'un pointillisme diaphane, un floutage tel que celui qu'utilisèrent les peintres de la première époque pour ne pas livrer trop crûment leurs motifs aux regards profanes.

  Barbara-Weir-3.jpg

 

 

 

 

 

Il en résulte une belle composition magnifiée par des couleurs audacieuses 

  

 

 

Modernité nourrie de l'héritage ancestral, Barbara-Weir-4.jpg

tel pourrait se définir le génie des peintres aborigènes

de cette génération. 

Naata Nungurrayi, doyenne toujours active

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    Naata-Nungurratyi Les yeux ne sont plus aussi sûrs mais la main conserve une belle énergie. Naata, après le décès de soeur bien aimée Nancy Ross, a connu une période d'inactivité dans sa communauté de Kintore. Quelques mois plus tard, de retour à Alice Springs, elle s'est remise à peindre et n'hésite pas à entreprendre des formats immenses, plans symboliques des lieux dont elle est gardienne.

    Les deux toiles ci-dessous sont en quelque sorte des sections  du territoire de Marrapinti.

  Naata Nungurrayi 2

Marapinti 151x46 cms

   Naata, née vers 1932, est actuellement l'une des plus anciennes parmi la première génération de peintres, celle de Judy Watson et de Ningura napurrula, de Tommy Watson et de George Tjungurrayi.

    C'est en 1962, comme la plupart des Pintupis, qu'elle arrive à Papunya amenée par une patrouille du Service social indigène. Elle est alors âgée de 30 ans et n'a jamais vu d'hommes blancs.
   Elle assiste à partir de 1971 à la naissance du mouvement de la peinture contemporaine du désert dit « de Papunya Tula ».
   Naata Nungurrayi

Marapinti, 151x46 cms, Visible à Paris

En 1982, les Pintupis regagnent leur territoire ancestral et connaissent un regain de spiritualité. L'activité des peintres s'intensifie. Les femmes ne sont alors que des auxiliaires. On ne pense pas à cette époque qu'elles puissent avoir une spiritualité suffisante pour nourrir une créativité analogue à celle des hommes. Grossière erreur. A partir des années 90, Naata et ses soeurs de Kintore et de Haast Bluff montrent la richesse de leur vie spirituelle et la force de leur peinture. L'exposition « Minyma tjukurpa » en 94 les consacre.
    Naata est remarquée pour son style très personnel, puissant et coloré et devient l'une des leaders du mouvement du désert. Ses thèmes sont ceux des très secrets mythes Tingari. Naata est une forte personnalité, sa peinture en témoigne. Du fait de son héritage, elle est l'une des rares femmes à peindre sur les thèmes Tingari, traditionnellement masculins.
    Elle s'inspire également des sites de cérémonies féminines, des peintures de corps utilisées dans le « women's  business» dont elle devient l'une des gardiennes les plus respectées.
     En 2005 l'une de ses toiles atteint le prix record de 216K dollars chez Sotheby à Melbourne

Lorna Ward Napanangka dans la cour des grands....

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Lorna Ward

                                                              Marapinti,182x244cms

                                                                                    Lorna-Ward-Napanangka-copie-1.jpg

Lorna Ward détail

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Le rouge d'origine affleure sous le treillis serré qui dit combien les Esprits créateurs ont parcouru et maillé le territoire.

   Des milliers de bâtonnets, constitués de quatre points, se serrent les uns contre les autres créant un moirage et un mouvement qui donnent vie à la toile. Ils figurent les petits objets, os ou bois polis, que l'on passe à travers la cloison nasale après qu'elle ait été percée au cours d'une cérémonie qui s'appelle justement, du nom même de cette partie de territoire, Marapinti.

   Lorna, née en 1961, est une artiste accomplie. Elle peint depuis 1996. Elle a souvent été comparée à Dorothy Napangardi, artiste Warlpiri de grande notoriété.  Lorna, d'un naturel timide, laisse apparaître aujourd'hui un style affirmé, une grande maîtrise de l'espace, des visuels magnifiquement contemporains.

Ces qualités lui valent d'être présente dans de prestigieuses collections et galeries parmi lesquelles :

- Aboriginal australian museum, Pays-bas

- Art gallery of New South Wales

- Flinders university art museum, Adelaïde

- National Gallery of Victoria


Dorothy Napangardi, Ningura Napurrula, Lorna Ward, Naata, Nungurrayi : Grandes dames, grandes vibrations, à Lyon.

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Arrivage à Lyon

 

Quatre grandes dames de l'art aborigène sont exposées à Lyon jusqu'à fin juillet 2013

Atelier de l'Encadreur du Parc,

38 rue tête d'or, 69006 (Metro Massena)

 

Horaires : du mardi au samedi de 10 h à midi et de 15h à 10h  

CONTACT : Anne Guillaume, 04 78 89 67 10

  WP 20130625 002

Ci-dessous, toile de Dorothy Napangardi (malheureusement décédée tout récemment dans un accident de voiture,  voir aticle)         200x120 cms

Art aborigène dorothy Napangardi

 

Ningura Napurrula, Dorothy Napangardi , Naata Nungurrayi, Lorna Ward Napanangka

Trois des oeuvres présentées sont remarquables par leur très grand format et leur  qualité.

 

Ci-dessous : Wirrulnga de Ningura Napurrula 200x150

Ningura Napurrula grand format

L'art aborigène sur Télématin du 7/09

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Art-aborigene--Abie-Loy-Kemarre.JPGTélématin a consacré un sujet à l'art aborigène qui sera présent au "Parcours des Mondes". 


Si vous êtes éloigné de Paris, n'oubliez pas que deux belles expositions se tiendront prochainement en Province : à Lyon (du 26/09 au 5/10) et à Dijon (du 17/10 au 26/10) 

 

Vous y verrez notamment plusieurs toiles de Abie Loy la talentueuse artiste présentée dans télématin). Ci-contre devant son oeuvre "Bush hen dreaming"


Pour revoir la séquence : ICI (13eme sujet, seconde partie de l'émission)

LIRE... Aborigènes, collections australiennes du Musée des Confluences

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51rq3j465tL__.jpgL'ouvrage est plus qu'un catalogue, la partie rédigée comporte quatre articles de fond correspondant à quatre sensibilités différentes, et donne un éclairage sur le phénomène de ce mouvement à la fois contemporain et multi millénaire.

 

Tragédies et résistances. Pierre Grundmann raconte deux siècles et demi de colonisation européenne, de spoliations et d'exactions diverses et les luttes menées par les Aborigènes pour la reconquête de leurs droits et territoires.

Aux sources de la création. Barbara Glowczewski, Jessica De Largy Healy et Arnaud Morvan nous expliquent le « dreaming », l'organisation sociale traditionnelle, et l'impact de l'occidentalisation et des exigences du marché sur l'évolution de la création artistique.

Une fenêtre sur le Rêve. Stéphane Jacob, nous conte l'histoire de Papunya et nous fait sentir avec beaucoup de lyrisme à quel point l'art aborigène parle à nos sens et à notre émotivité.

L'art aborigène à l'époque contemporaine. Wally Caruana rend compte de l'évolution du regard occidental sur ce mouvement et montre à quel point celui-ci est, depuis les premières œuvres jusqu'à aujourd'hui, engagé politiquement.

 

bush henDans le catalogue photos, quatre parties également : Terre d'Arnheim, Désert central et occidental, Kimberley et Détroit de Torrès.

70 œuvres sont présentées et commentées. Cette partie fait la part belle à la Terre d'Arnheim (nombreux objets et  peintures sur écorces). Dans la partie Désert central, 17 toiles seulement mais parmi elles, des choses superbes, notamment une toile de Dorothy Napangardi, récemment disparue, une d'Abie Loy, toute en finesse, une fabuleuse Kathleen Petyarre et quelques autres aujourd'hui introuvables.

La toile ci-dessus (Bush Hen dreaming de Abie Loy Kemarre) sera présentée à notre expo de Lyon en septembre 

Tingari, la beauté austère de la quête

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George-Tjungurrayi--Hairbrush--160x160.JPG

George Tjungurrayi Hairbrush 160x160

 

    Dans les temps ancestraux, des hommes parcoururent le désert de l’ouest à la  recherche de la connaissance. Leur errance est l’objet du cycle mythique Tingari.  Celui-ci recouvre un très vaste territoire d’un  réseau de chemins (songlines) qui concerne toutes les tribus du désert central.
  Les ancêtres Tingari connurent de nombreuses épreuves, traversèrent des paysages mouvants, zones marécageuses ou rocheuses, subirent une tempête cataclysmique, des grêles mortelles, la foudre, les inondations. Mais ils reçurent aussi des chants et des motifs porteurs des mystères de l‘existence, initièrent de nombreux rituels que les hommes d’aujourd’hui, au fur et à mesure de leur enseignement, perpétuent dans des cérémonies très secrètes.

 

                                                    Ci-dessous  george Tjungurrayi Haorbrush

Art aborigène George Tjungurrayi Haibrush

 

ci-dessous : George Ward Tjungurrayi 120x90George-Ward-Thungurrayi.JPG

 

  Ces récits / voyages / cérémonies sont la matière des histoires et des peintures des Aborigènes du centre de l’Australie.
  La quête de sagesse et le besoin de secret sont traduits par des motifs abstraits évoquant les étapes des mythes Tingari. Traditionnellement ils sont gravés sur le bois ou les rochers, voire peints sur la peau.
  Ainsi George Ward évoque t-il par des cercles hypnotiques le grand lac salé Kaakuratintja (lac Mc Donald) que les Tingari traversèrent en venant de l’Est.
Niliyari Tjapangati, évoque, lui, un combat de géants qui se produisit auprès du lac Mc Kay et dont le résultat fut un relief tourmenté fait du corps pétrifié des combattants, au milieu desquels les formes en losanges figurent les blessures reçues, devenue cavités qui, aujourd’hui retiennent l’eau précieuse du désert.
  George Tjungurrayi Hairbrush affectionne les labyrinthes, errance des ancêtres dans les marécages du lac Mc Kay.
Nyliari-Tjapangati-8005.jpg                                                                     Niyliari Tjapangati 152x122

ART ABORIGENE, "COULEURS AUSTRALIE" : Exposition-vente à Lyon du 26/9 au 5/10 2013

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Kathleen-Petyarre-120x120-copie-1

  

   Des artistes parmi les plus talentueux seront présentés lors de l'exposition COULEURS AUSTRALIE à Lyon, du Jeudi 26 septembre au samedi 5 octobre 2013, entrée libre

    Parmi les cinquante toiles exposées, beaucoup sont oeuvres d'artistes présents dans les trois  plus grandes collections européennes : Musée du quai Branly, Musée D'Utrecht et Musée des Confluences.  En attendant que ce dernier ouvre ses portes, courant 2014, et dévoile sa collection d'art aborigène, les Lyonnais peuvent dès aujourd'hui voir et comprendre ce mouvement artistique hors du commun à l'occasion de notre exposition « Couleurs Australie ».

Photo ci-dessus : Kathleen Petyarre, 120x120, une oeuvre magnifique de cette artiste présente au musée des Confluences et au musée du quai Branly.

 

  Découvrez le sens de cette expression si ancienne qu'elle vous ramène aux fondements de l'humanité, éprouvez la vibration que les artistes savent rendre par le pointillisme ou d'autres formes cinétiques, appréciez la manière dont la nouvelle génération invente des univers tout en restant intimement lié au Dreamtime, le temps de la Création.
   Cet événement se veut pédagogique : une documentation, une conférence et des spécialistes pour répondre à toutes vos questions vous sont accessibles sur le lieu d'exposition pour vous faire découvrir la peinture mais aussi l'histoire, la culture des Aborigènes.

Atelier de l'Encadreur du Parc, 38 rue tête d'or, Lyon, 69006 (métro Masséna)
Jours et heures d'ouverture : mardi, mercredi jeudi, vendredi et samedi,  de 10h à 12h30 et de 14h à 19h. Lundi de 15h à 19h. Fermé le dimanche.
 

CONFERENCE (entrée libre) Le samedi 28 Septembre, à 17 heures :
   Elle se tiendra sur le lieu d'exposition sous forme de promenade à travers les oeuvres, 
Michèle Panhelleux vous fera cheminer de toile en toile, des grands Anciens à leurs héritiers, chaque oeuvre éclairant un ou des aspects de la pensée aborigène, et le lien de l'art à l'Univers et au Sacré. C'est par ce « Chemin du Rêve » que nous vous proposons de découvrir le rapport au monde qui guide la vie et la peinture de ce peuple artiste né.

  Si vous désirez y assister, merci de vous inscrire auprès d'Anne Guillaume : 04 78 89 67 10.

 

Ci-dessous : Bush hen dreaming de Abie Loy, 160x100

bush-hen.jpg

Expo Lyon, jusqu'au 5 octobre 2013

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Lyon 2013

  lyon 2013 2

Atelier de l'Encadreur du Parc, 38 rue tête d'or, 69006, Lyon. Metro Massema.

EXPOSITION à DIJON, du 17 octobre / 4 novembre 2013 : COULEURS AUSTRALIE

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L'Espace de L'ENCADREUR en partenariat avecla Librairie CHAPITRE Lib de l'U, présente un double exposition et une conférence débat sur la peinture et la culture aborigène.

Des artistes parmi les plus talentueux seront présentés lors de l'exposition COULEURS AUSTRALIE
    Parmi les cinquante toiles exposées, beaucoup sont oeuvres d'artistes présents dans les trois  plus grandes collections européennes : Musée du quai Branly, Musée D'Utrecht et Musée des Confluences. 


   Ci-dessous : Bush hen dreaming de Abie Loy, 160x100 (cliquez pour agrandir)Abie Loy Kemarre Bush Hen 160x100

Ci-dessous Kathleen Petyarre, deux toiles de 120x120 Mountain devil lezard  (cliquez pour agrandir)

Kathleen Petyarre 120x120Kathleen-Petyarre-120x120-copie-1

Ci-dessous : Oeuvre de Lorna Brown Napanangka, acrylique sur lin, 160x100 cms (cliquez po)ur agrandir)

lorna

 

EXPOSITION-VENTE  (entrée libre) 30 rue charrue, du 17 au 26 octobre. Ouvert du mardi au samedi :10h-midi/ 14h-19h. Dimanche et lundi : 14h-19h

.Découvrez le sens de cette expression si ancienne qu'elle vous ramène aux fondements de l'humanité, éprouvez la vibration que les artistes savent rendre par le pointillisme ou d'autres formes cinétiques, appréciez la manière dont la nouvelle génération invente des univers tout en restant intimement lié au Dreamtime, le temps de la Création

CONFERENCE-DEBAT, (entrée libre)« Chemins du Rêve », 30 rue charrue, le samedi 19 octobre à 17 h. Elle se tiendra sur le lieu d'exposition sous forme de promenade à travers les oeuvres,
Michèle Panhelleux vous fera cheminer de toile en toile, des grands Anciens à leurs héritiers, chaque oeuvre éclairant un ou des aspects de la pensée aborigène, et le lien de l'art à l'Univers et au Sacré. C'est par ce « Chemin du Rêve » que nous vous proposons de découvrir le rapport au monde qui guide la vie et la peinture de ce peuple artiste né.

EXPOSITION(entrée libre) à la Librairie Chapitre Lib de l'U, 17 rue de la liberté, du 21 octobre au 4 novembre. De grands formats et des panneaux pédagogiques seront présentés au caveau

.

Contact : Laurence Ménégon 03 80 30 76 56

 


Cinq artistes présents dans la collection du Musée Branly... exposés à Dijon.

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A DIJON à partir du 16 octobre

 

Kathleen Petyarrekathleen Petyarre

Ses œuvres, en particulier le mystérieux motif « Mountain

devil lizard » sont depuis longtemps sorties d'Australie : USA, Autriche, Hollande, Indonésie et bien sûr, France, avec une toile au musée du quai Branly et une autre dans la collection bientôt visible du musée des Confluence de Lyon.

Trois de ses œuvres seront présentées et mises en vente à Dijon, à partir du16 octobre

.

George Hairbrush Tjungurrayi,(à ne pas confondre avec son homonyme George Ward Tjungurrayi)

Homme à forte personnalité, puissant de par ses connaissances et responsabilités rituelles, il arbore fièrement sur son thorax d'importantes scarifications. Né dans une des régions les moins explorées, encore aujourd'hui, du désert australien, il ne rencontre la « civilisation » qu'en 62 sous la forme d'une patrouille de la wellfare branch » chargée de regrouper les tribus nomades. Il servira de guide à Jeremy Long le chef des patrouilles

Dans son œuvre, la ligne remplace le points, comme dans les gravures sur bois de boucliers ou de tjuringa : des lignes serrées, des motifs labyrinthiques ou géométriques faites pour créer un effet cinétique que d'aucuns jugent fascinants et d'autres déséquilibrants.

A chacun d'apprécier. La toile que nous présentons est impressionnante comme son auteur.

Tingari ancestors (161x148)

 

Warlimpirrnga Tjapaljarriwarlimpirrnga-Tjapaljarri.JPG

Né en 55, il est le plus jeune des « Anciens ». Il ne connut pas l'exil de Papunya pour la bonne raison qu'à cette époque, sa tribu menait encore la vie de chasseurs-collecteurs sans rien connaître de notre « belle » civilisation.

Son groupe fit la Une de la presse lorsqu'elle sortit du désert en 1984 (« the last tribe »). Il commence à peindre presque aussitôt, et ses premières toiles trouvent immédiatement place à la National gallery de Melbourne.

Il initiera ensuite ses deux jeunes frères, Walala et Thomas, « sortis » en même temps que lui de la vie ancestrale.

Toile présentée ci contre 120x95 cms

 

Ronnie Tjampijinpa,

Malgré sa grande notoriété, Ronnie est un homme discret, presque timide. Il raconte comment, rencontrant pour la première fois une des patrouilles de Jeremy Long il prend les Blancs pour des « mamu » (des esprits mauvais) et la viande en boite qu'ils lui proposent pour de la chair humaine.

A partir des années 70, il s'investit au service de son peuple, encourageant la revendication des territoires ancestraux et le retour au pays après le long exil de Papunya.

Il est l'un des artistes majeurs du mouvement, son influence fut très grande et fit éclore le talent de beaucoup de ses cadets.

Le musée du quai Branly possède plusieurs de ses œuvres.

Nous présentons à Dijon une toile ancienne, un motif dans la grande tradition Tingari.

Tingari ancestors (91x61) (œuvre ancienne)

 

Ningura Napurrula

est celle que la presse française appela 'la mère du désert » , allusion à son thème clanique : le site de Wirrulnga où, selon le « dreaming », les femmes ancestrales donnèrent naissance.

Ningura figure, elle, dans la structure même du musée du quai Branly puisqu'elle est la créatrice d'une fresque qui orne l'un des plafond comme 7 autres artistes qui y furent reçus lors de son ouverture.

Une toile imposante (de 205x164 cms) sera exposée à la Librairie Lib de L'U à Dijon.

Enfant du Rêve : un roman en terre aborigène

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Enfant du reve 1 Couv Voici un roman qui vous transporte au coeur de la vie des tribus aborigènes à une époque où nul, sauf quelque marin perdu, n'avait mis le pied...

   Si vous êtes allergique aux ouvrages anthropologiques mais que vous êtes curieux de voir chasser, collecter, soigner, célébrer, s'aimer ou s'affronter les bienheureux natifs de la Grande terre australe... si vous voulez découvrir un nouveau monde avec les yeux des marins d'antan ... ce roman est pour vous.
   Nourri des témoignages des premiers voyageurs, « Enfant du Rêve » restitue sous une forme romanesque le monde des Aborigènes d'Australie avant que la colonisation ne l'altère ou ne le détruise.
   Là est la première ambition de ce roman.
   La seconde est de distraire et, de fait, on ne s'y ennuie pas une seconde...
  Le thème du roman est une quête, celle d'un enfant abandonné douze ans plus tôt par des mutins, élevé dans une tribu de la côte ouest australienne. C'est aussi, pour les héros, hommes et femmes, la quête de leur propre vérité.
   Dans Amsterdam à son apogée, un vieil homme, puissant seigneur de la Compagnie des Indes, envoie une expédition pour retrouver son unique héritier. Une rockartWandjinasKimberleypetite troupe composée de quelques soldats et matelots, d'un mutin repenti, d'un serviteur fidèle, d'un pasteur et d'une aventurière, embarquent pour la « grande terre australe ».
   Déposés sur ses rives, ils découvrent un territoire immense, désert, terriblement ingrat et hostile. La dureté du pays, la perte de tous les repères, les rivalités, la crainte d'être abandonné de Dieu ne tardent pas à ébranler les corps et les âmes.
   Quand la rencontre entre les deux peuples que tout oppose se produira, le choc révélera chacun, suscitera la tolérance ou le mépris, le respect ou le désir de domination, l'intérêt ou le dégoût, souvent la peur, et parfois, l'amour.
   Bien documenté, il s'inspire de faits historiques établis : les nombreux naufragés ou mutins qui prirent pied au XVIIè siècle sur la côte ouest de l'Australie. Grâce aux recherches génétiques et archéologiques, la survie et l'adoption de certains d'entre eux par les natifs ne fait plus aujourd'hui aucun doute.
  Si le coeur dit, en dit, embarquez avec Abraham, le mutin repenti, à la rencontre des bienheureux natifs...

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Image scannée 21

ci-dessous, : Wandjina de Doony doonagoodja

Wandjinas-copie-1.JPG

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Richard Yukenbarri (Yugumbari), peintre de Balgo en terre pintupi

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Richard est le fils d'une artiste, Lucy Yugumbari (Yukenbarri). Il a également été instruit par deux beaux-pères renommés : Joe Helicopter and Patrick Tjungurrayi.
Ces influences se sont fondues en un style unique, très personnel.

Art aborigène Richard Yukenbarri 2
La région de Balgo dont il est originaire est la porte du Kimberley, plus au nord, connue pour peindre avec des ocres naturelles, et on retrouve dans la palette de Richard, ces couleurs douces empruntées à la terre.


Richard, âgé de 57 ans, vit à Kiwirrkura, cette lointaine communauté pintupi, avec sa femme Tjakaria, une Pintupi qui faisait partie du groupe des neuf derniers Aborigènes à être « sortis » du désert et de la vie nomade – du moins officiellement – en 1984.

Art aborigène Richard YukenbarriComme beaucoup d'artistes Pintupis, en particulier les hommes, Richard travaille des effets d'optique dans des toiles au design subtil et équilibré.

 

La brillance obtenue par un travail d'une grande finesse, est souvent comparée à la surface vibrante de chaleur su sol du désert. Elle invite le contemplateur à accompagner le peintre dans les espaces sacrés de son héritage culturel.

 

Trois frères, une identité, 3 styles

LIRE... Enfant du Rêve, livre 2 : La rencontre

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ABORIGENES Enfant du Rêve 2

   Voici la suite (voir Livre 1 intitulé "La grande terre australe) des aventures d'une poignée d'hommes et de femmes de la Compagnie Hollandaise des Indes Orientales, débarqués dans le milieu du XVIIème siècle, sur la côte ouest de l'Australie

  Dans ce tome 2 ("La rencontre)", l'histoire rebondit, toujours passionnante, dans ces espaces infinis de l'ouest australien. La quête de l'enfant abandonné aux Aborigènes douze ans auparavant se poursuit guidée par deux natives capturées. 

  La rencontre des deux peuples sera délicate en en dépit de part et d'autre e quelques 'hommes de bonne volonté.     L'antagonisme des valeurs des deux sociétés, la peur et l'incompréhension réciproques sont les ressorts de ce second roman. Ils n'empêcheront ni les liens d'amitié ni les histoires d'amour.

  Un fait peu connu y est évoqué : les vrais découvreurs de l"Australie ne furent en réalité  ni les Anglais, ni les Hollandais mais les Macassars, paisible peuple des îles Célèbes qui fréquentait ses côtes depuis le XVIeme siècle

                      

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  extrait 2

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Ci-dessous, navire macassar

representé par les Yolngu dans le nord de l'Australie

navire-nacassar-2.jpg

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