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Enfant du Rêve : Livre 1, un roman en terre aborigène

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Enfant du reve 1 Couv Editions de la Frémillerie

Voici un roman qui vous transporte au coeur de la vie des tribus aborigènes à une époque où nul, sauf quelque marin perdu, n'avait mis le pied...

   Si vous êtes allergique aux ouvrages anthropologiques mais que vous êtes curieux de voir chasser, collecter, soigner, célébrer, s'aimer ou s'affronter les bienheureux natifs de la Grande terre australe... si vous voulez découvrir un nouveau monde avec les yeux des marins d'antan ... ce roman est pour vous.
   Nourri des témoignages des premiers voyageurs, « Enfant du Rêve » restitue sous une forme romanesque le monde des Aborigènes d'Australie avant que la colonisation ne l'altère ou ne le détruise.
   Là est la première ambition de ce roman.
   La seconde est de distraire et, de fait, on ne s'y ennuie pas une seconde...
  Le thème du roman est une quête, celle d'un enfant abandonné douze ans plus tôt par des mutins, élevé dans une tribu de la côte ouest australienne. C'est aussi, pour les héros, hommes et femmes, la quête de leur propre vérité.
   Dans Amsterdam à son apogée, un vieil homme, puissant seigneur de la Compagnie des Indes, envoie une expédition pour retrouver son unique héritier. Une rockartWandjinasKimberleypetite troupe composée de quelques soldats et matelots, d'un mutin repenti, d'un serviteur fidèle, d'un pasteur et d'une aventurière, embarquent pour la « grande terre australe ».
   Déposés sur ses rives, ils découvrent un territoire immense, désert, terriblement ingrat et hostile. La dureté du pays, la perte de tous les repères, les rivalités, la crainte d'être abandonné de Dieu ne tardent pas à ébranler les corps et les âmes.
   Quand la rencontre entre les deux peuples que tout oppose se produira, le choc révélera chacun, suscitera la tolérance ou le mépris, le respect ou le désir de domination, l'intérêt ou le dégoût, souvent la peur, et parfois, l'amour.
   Bien documenté, il s'inspire de faits historiques établis : les nombreux naufragés ou mutins qui prirent pied au XVIIè siècle sur la côte ouest de l'Australie. Grâce aux recherches génétiques et archéologiques, la survie et l'adoption de certains d'entre eux par les natifs ne fait plus aujourd'hui aucun doute.
  Si le coeur dit, en dit, embarquez avec Abraham, le mutin repenti, à la rencontre des bienheureux natifs...

 

 

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ci-dessous, : Wandjina de Doony doonagoodja

Wandjinas-copie-1.JPG

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Richard Yukenbarri (Yugumbari), peintre de Balgo en terre pintupi

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Richard est le fils d'une artiste, Lucy Yugumbari (Yukenbarri). Il a également été instruit par deux beaux-pères renommés : Joe Helicopter and Patrick Tjungurrayi.
Ces influences se sont fondues en un style unique, très personnel.

Art aborigène Richard Yukenbarri 2
La région de Balgo dont il est originaire est la porte du Kimberley, plus au nord, connue pour peindre avec des ocres naturelles, et on retrouve dans la palette de Richard, ces couleurs douces empruntées à la terre.


Richard, âgé de 57 ans, vit à Kiwirrkura, cette lointaine communauté pintupi, avec sa femme Tjakaria, une Pintupi qui faisait partie du groupe des neuf derniers Aborigènes à être « sortis » du désert et de la vie nomade – du moins officiellement – en 1984.

Art aborigène Richard YukenbarriComme beaucoup d'artistes Pintupis, en particulier les hommes, Richard travaille des effets d'optique dans des toiles au design subtil et équilibré.

 

La brillance obtenue par un travail d'une grande finesse, est souvent comparée à la surface vibrante de chaleur su sol du désert. Elle invite le contemplateur à accompagner le peintre dans les espaces sacrés de son héritage culturel.

 

La belle histoire des frères Tjapaljarri

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   En 1984, un événement bouleversa l'Australie et eut les honneurs de la presse dans le monde entier. Les journaux titrèrent : « On a retrouvé la dernière tribu ». Et en effet alors que tout le monde s'accordait à dire que plus aucun Aborigène ne menait la vie ancestrale depuis les années soixante, un petit groupe sortit du désert. Ses membres, de l'ethnie pintupi, n'avaient jamais vu d'hommes blancs et ignoraient tout de notre civilisation. C'est la mort de leur patriarche et leur nombre trop restreint (9 personnes) pour survivre au sein du désert qui les poussa vers leurs frères sédentarisés dans l'une des communautés les plus reculées du désert de l'ouest : Kiwirkurra.

   Ce groupe était une famille composée de deux femmes adultes, mères de 7 enfants eux-mêmes jeunes adultes ou adolescents. Il s'agissait de quatre garçons (Warlimpirrnga, Walala, Tamlik (plus tard appelé Thomas) et Piyiti), et de trois filles (Yardi, Yikultji and Tjakaraia ). L'aîné, Warlimpirrnga, était un  homme fait, dûment intié, et une forte personnalité. Il raconte sa réaction lorsqu'il vit les hommes blancs pour la première fois :   «je ne pouvais pas le croire, je pensais que c'était un diable, un mauvais esprit, il avait la couleur des nuages au lever du jour ». Deux de ses cadets, Walala et Thomas, étaient encore des adolescents qui avaient néanmoins passé les premiers rites d'initiation. Le quatrième, Piyiti, ne put s'adapter à la vie sédentaire et quitta la communauté deux ans plus tard pour repartir dans le désert. Trois frèresDe gauche à droite : Walala, Warlinpirrnga et Thomas Tjapaljarri, trois frères du groupe des neuf, peignent sur le thème Tingari. Chacun travaille un effet cinétique qui lui est propre pour évoquer l'aventure de la quête de la Loi qui fut donnée aux Hommes dans les temps ancestraux et son mystère.


   Un médecin fut dépêché pour  examiner le groupe des neuf, il les trouva « fort, minces et en très bonne santé ». Mais quelque jours plus tard, tous tombèrent malades... Ils n'étaient pas immunisés. Affolés, les leaders de la communautés pintupi, qui n'avaient aucune confiance dans les  occidentaux,  les empêchèrent les médecins de traiter les malades. Ils faillirent mourir et il y eut de sérieuses disputes
entre les deux camps. A la fin, grâce à un médecin qui gagna leur confiance, le groupe des neuf fut sauvé.
   A Kiwirkurra, les Pintupis sortaient d'une terrible période de vingt ans d'exil dans un camp éloigné de leur terre (Papunya). Cela faisait trois ans que les pouvoirs public australiens les avaient autorisé à revenir sur le territoire ancestral. Les rituels battaient leur plein dans les sites sacrés enfin retrouvés. Par ailleurs, ces Aborigènes, artistes nés, ramenaient de leur exil, une technique et des matériaux occidentaux : L'acrylique sur toile qu'ils devaient à un instituteur bienveillant, Geoffrey Bardon.
   C'était les débuts du grand mouvement de la peinture aborigène.
   Warlimpirrnga,  imita bien vite les premiers maîtres de Papunya. et livra des toiles d'une grande force. Il fit sa première exposition en 1987 à Melbourne. Toutes
 
ses oeuvres furent acquises par la National Gallery of Victoria qui les possède encore. Il incita ses cadets qui avaient reçu leurs motifs totémiques, à marcher sur ses traces.

   Les six enfants devinrent des peintres.
   Les trois garçons Warlimpirrnga, Walala et Thomas, en particulier, gagnèrent une reconnaissance internationale sous le nom des Frères Tjapaljarri. Ils évoluèrent, en trois styles bien distincts, vers une abstraction cinétique,  pour rendre compte de la puissance et du mystère des mythes Tingari.

  
Toute la famille - à l'exception de Piyiti - vécut longtemps à Kiwirkurra et plusieurs y sont encore. Lorsque les deux mamans du groupe décédèrent, elles étaient âgées d'environ soixante-dix ans.
On ne revit jamais Piyiti. Il était parti en secret et avait pris soin de brouiller ses traces. Certains pensent qu'il vit toujours dans le désert.

 

Tryptique des frères Tjapaljarri  (112x35 chacun) orésenté à Lyon à partir du 3 janvier 2014Warlimpirrnga, Walala, Thomas 112cm x 35cm

LIRE... Enfant du Rêve, livre 2 : La rencontre

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ABORIGENES Enfant du Rêve 2

   Editions de la Frémillerie


Voici la suite (voir Livre 1 intitulé "La grande terre australe) des aventures d'une poignée d'hommes et de femmes de la Compagnie Hollandaise des Indes Orientales, débarqués dans le milieu du XVIIème siècle, sur la côte ouest de l'Australie

  Dans ce tome 2 ("La rencontre)", l'histoire rebondit, toujours passionnante, dans ces espaces infinis de l'ouest australien. La quête de l'enfant abandonné aux Aborigènes douze ans auparavant se poursuit guidée par deux natives capturées. 

  La rencontre des deux peuples sera délicate en en dépit de part et d'autre e quelques 'hommes de bonne volonté.     L'antagonisme des valeurs des deux sociétés, la peur et l'incompréhension réciproques sont les ressorts de ce second roman. Ils n'empêcheront ni les liens d'amitié ni les histoires d'amour.

  Un fait peu connu y est évoqué : les vrais découvreurs de l"Australie ne furent en réalité  ni les Anglais, ni les Hollandais mais les Macassars, paisible peuple des îles Célèbes qui fréquentait ses côtes depuis le XVIeme siècle

                      

                                                                             Cliquez pour agrandir

  extrait 2

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Ci-dessous, navire macassar

representé par les Yolngu dans le nord de l'Australie

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Mantua Nangala et Mary Larry Napaljarri

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Esther Giles Nampijinpa, sur les traces de Nyurrapaya

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Esther Giles Nampijimpa , Rève du Hibou (183x152 cms) Acrylique sur lin  Cliquez sur l'image pour agrandir

Esther Giles Nampijinpa 180x150-copie-1

Cette toile se rapporte au rêve du hibou (Coreyuldo tjukurpa). Le grand cercle vibrant est, bien sûr, le point d'eau autour duquel l'histoire se situe. Les formes qui l'entourent figurent le relief de collines qui masque l'endroit. Les multiples lignes qui courent à travers la toiles sont, selon Esther,  « the big mob tali tali » c'est à dire « la grande équipe des dunes » . Le motif en forme de haricot est la tête d'une femme dont les cheveux ont été tressés serrés en vue d'une cérémonie.

Pendant le « Dreamtime » les hiboux ancestraux sont venus boire dans cette mare pendant leur voyage vers l'est. La cérémonie raconte comment toute la famille assoiffée de ces super hiboux, des grand-parents aux jeunes enfants, a fondu sur l'eau bienfaisante.

Il s'agit là du « dreaming » du frère d'Esther, celle-ci ayant hérité du droit à le représenter et à l'interpréter dans sa peinture.

 

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14 06 2012 083

 

 

 

Née vers 1945 dans le bush profond, demi sœur cadette de Nyurrapaya Bennett Nampitjinma aujourd'hui disparue, Esther gagne en assurance et en talent d'année en année. Elle livre des œuvres puissantes, chargées de tout l'héritage de sa parentèle.

 

 

La palette douce de Theresa Nowee

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Theresa peint quatre rêves : Nynmi (un site), Pintalpa (une plante), Mungarrayi (Les graines pour faire des galettes) et Kuniya (le Serpent python ancestral).

 

Ici sont présentés les deux premiers : les points d'eau aussi discrets que vitaux, petits cercles perdus au milieu d'une nature immense et scintillante et Pintalpa, la plante nourricière et médicinale dont les tiges se se fondent dans un pointillisme délicat. 

 

             Nynmi, 91x76cms acrylique sur lin   (Cliquez sur l'image)

teresa-Nowee-91x76.JPG 

Theresa Nowee est une jeune artiste, née en 1977, de langage Kukatja.  

Fille de Brandy Tjungurrayi et nièce d'Elisabeth Nyumi ,de Patrick Olodoodi et de Helicopter Tjungurrayi, elle a grandi parmi les peintres.
C'est tout naturellement qu'elle s'est mise à peindre en 1991.
Depuis quelques années elle développe ce  style si particulier de fines couches de points, fondu très doux qui rappelle certaines œuvres impressionnistes.
Cela lui vaut l'intérêt croissant des galeries et les collectionneurs.

 

              Pintalpa ( bush potatoes)  122x96  Acrylique sur lin  (Cliquez sur l'image)

Theresa Nowee 122x96

DIJON, Mai 2014, expo d'art warli : "Les petits hommes qui dansent sur les murs"

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En mai prochain, à l'Espace encadreur, 30 rue charrue, Laurence Ménégon mettra à l'honneur les Warlis, ce peuple "premier" de l'Inde qui a su préserver ses valeurs, sa spiritualité et son art à travers les millénaires.

L'art warli est une écriture qui raconte les croyances, les joies, les réjouissances, les nostalgies,  les inquiétudes qui font le quotidien de ce peuple attachant.

Venez découvrir cet art et ceux qui lui a fait traverser le temps en dépit des vicissitude de l'Histoire.

 

L'arbre, puissant et protecteur abrite la vie : des nids, des abeilles, des écureuils, des oiseaux le peuplent. Dans son ombre une humanité discrète vaque à ses occupations : à gauche le temps du labeur, à droite celui des danses et des réjouissance (cliquez sur l'image)

arbre-sacre.JPG

Une cinquantaine de toiles seront présentées, parmi lesquelles les peintres dont la réputation n'est plus à faire : Jivya Soma Mashe, le "père fondateur", aujourdh'hui octogénaire, et Shantaram Chiintia Tumbada qui séduit par la beauté pure et l'élégance de son trait, mais aussi de jeunes peintres, hommes et femmes plein de talent.

 

Pêche miraculeuse. Jivya Soma Mashe peint ce minuscule pêcheur au filet démeusuré.

A la fragilité de l'homme répond l'immense générosité de la mer.

(Cliquez sur l'image)

A-warli-2 0074Contact : Laurence Ménégon 03 80 30 76 56


Quand l'art warli flirte avec l'abstraction...

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Les peintres rituels se font artistes... venez les découvrir à Dijon en Mai

 

Cliquez sur les images

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Chaumont, mars 2014. L'art aborigène d'Australie entre tradition et modernité

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Exposition du 20 au 30 mars

Conférence le 22 mars à 17h

Chaumont 0127Maison des Carmélites, dimanche 23 mars après-midi

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Maisie Campbell Napaljarri, héritière scrupuleuse des motifs ancestraux, les décline en des compositions très contemporaines. 152x122 cms

 

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Freddy-West-Tjakamarra.jpg   Ce n'est pas un hasard si, depuis les années 80, notre regard d'occidentaux se pose avec intérêt sur l'art aborigène. Par sa beauté simple, son authenticité, son apparente abstraction, son infinie variété, il charme les amateurs d'art contemporain et fascine par sa charge spirituelle.
   Ces qualités lui ont ouvert les portes des grandes collections mondiales, et le musée du quai Branly lui fait une large place.


   L'EXPOSITION à la Maison de carmélites.

Du 20 au 30 mars, ouvert tous les jours de 13h30 à 19h

« Peintres du Rêve » vous présente 50 toiles, œuvres de peintres de renom, qui proviennent toutes des communautés du désert. Elles ont été acquises directement auprès des coopératives artistiques et des ateliers privés où les artistes sont accueillis en résidence.
  La documentation qui l'accompagne, et la présence des organisateurs sur l'exposition vous permettront d'accéder à une compréhension de ce langage aussi énigmatique que séduisant.


  UNE CONFERENCE à l'auditorium de l'espace Bouchardon, vous est proposée, en libre accès,  le samedi 22 mars à 17hChaumont-0107-copie-1.JPG
   Qu'est-ce que le « Dreaming » ? Que représente l'acte de peindre ? Comment devient-on dépositaire des motifs sacrés ? Cet art survivra t-il au modernisme ? Etc...

   Pour répondre à ces questions, Michèle Panhelleux, commissaire de l'exposition, vous fera cheminer de toile en toile, des grands Anciens à leurs héritiers, chaque oeuvre éclairant un ou des aspects de la pensée aborigène, et le lien de l'art à l'Univers et au Sacré. C'est par ce « Chemin du Rêve » que nous vous proposons de découvrir le rapport au monde qui guide la vie et la peinture de ce peuple artiste né.

 

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PAD, Paris Art + design 2014 : Ningura Napurrula, Nancy Ross Nungurrayi, Ronnie Tjampijimpa et quelques autres... au jardin des Tuileries jusqu'au 30 mars.

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  Chaumont-0116.JPGDans le secret des dunes de Mantjintjalkara, des femmes initiées se sont réunies pour collecter des fruits sauvages appelés Kamparapara et célébrer ce don des femmes ancestrales au monde profane.
Avec ces fruits séchés les femmes font des galettes (les latjas) qui seront consommées au cours de nombreux rituels.
Dans la toile, les cercles concentriques sont des points d'eau ou des sites  cérémoniels, les femmes sont représentées sous forme de symboles en U plus ou moins ouverts, parfois accolés au cercle. Les petites ronds noirs sont les fruits, les petits cercles sont les latjas. Les dunes, nombreuses et serrées, forment le paysage. Ce motif « collines » en demi cercles concentriques est souvent repris par les femmes pour se peindre les épaules et les seins, auxquels il fait penser par sa forme.
  Les peintures de Nancy Ross sont la reprise scrupuleuse d'une tradition qui remonte à 60 000 ans.
 Toute personne qui a visité Ayers Rocks ou d'autres sites de peintures rupestres en Australie a pu voir ces cercles concentriques reliés par des lignes, entourées parfois de demi cercles, de symboles en U... C'est le pur langage du désert.

 

nancy-working.jpgNancy naquit vers 1935 à « Karrku » une grande colline à l'ouest de Kiwirrkura, au cœur du désert de l'ouest à 800 kms de la ville la plus proche, Alice Springs. Nancy ne « sortit » du désert, dûment initiée, qu'en 1962 accompagnée de son mari, de deux coépouses, de sa sœur Naata Nugurrayi et de son frère George Tjungurrayi, ces deux derniers peintres de renom.

Elle et son groupe furent alors contraints à la sédentarité par une patrouille du service social indigène (Welfare indigenous patrol).

Elle vécut un temps à Papunya, la communauté où naquit, en 1971, le mouvement de la peinture contemporaine aborigène, puis devenue veuve, elle s'installa à Kintore avec sa famille.

Elle commença à peindre au début des années 90 comme la plupart des femmes peintres aborigènes après qu'elles eurent réintégré le territoire pintupi tant aimé.

Elle participa au grand projet des femmes de Kintore en 1994, qui aboutit à l'exposition « Genesis and genius » organisée par la « Art Gallery of New South Wales », énorme succès qui marqua le démarrage de la peinture féminine.

Sa palette d'ocres, proche des terres naturelles, son travail toujours très soigné, ses compositions d'un grand classicisme en font une base incontournable de collection. 

Petite femme fluette,mais énergique, lle vécut dans une proximité quasi fusionnelle avec sa plantureuse sœur Naata, peignant les mêmes sites et histoires dans des styles radicalement différents.

Elle décéda en 2010 laissant Naata dans un profond désespoir dont elle faillit ne pas se remettre

Theresa Nowee, Jorna Newberry (ci-dessous), artistes montantes, cette dernière nièce de Tommy Watson, ansi qu'une oeuvre saisissante de Esther Giles Nampijinpa sont également présentées.

 

SAM_0075.JPG..Rêve du vent, de Jorna Newberry, 120x120, 

LIRE : L'Art ancestral des Warlis, aborigènes de l'Inde.

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LIRE :  L'Art ancestral des Warlis, aborigènes de l'Inde.

Livre catalogue sur le peuple et l'art warli, ce document réunit tout ce qu'il est important de connaître pour apprécier pleinement ce courant artistique très ancien qui a fait son entrée dans le monde de l'art contemporain il y a seulement quelques années sans renoncer à ce qui fait son charme : un dépouillement dans les formes et les couleurs ( les toiles sont généralement bicolores) et le "dessin archaique", (que l'on retrouve dans les peintures rupestres de l'Inde).

Phénomène en pleine évolution, apprécié dans divers pays du monde, à commencer par l'Inde dont il est issu, mais connu également en France (Musée Branly, Fondation Cartier), aux Etats Unis (à Santa Fe notamment),et à Tokyo, l'art warli gagne ses lettres de noblesse et pourrait nous étonner par sa créativité.

L'art ancestral des Warlis, Aborigènes de l'Inde" vient en appui d'une série d'expositions : "Les petits hommes qui dansent sur les murs" qui auront lieu en 2014 et 2015, la première se tenant à Dijon en mai 2014, la seconde à Loudun en août/ septembre 2014. Le document présente de nombreuses oeuvres et raconte comment la vie, le rapport au monde et aux dieux, l'entrée dans le modernisme, inspirent l'art des Warlis.

L'art ancestral des Warlis, En français. Format 21x21cms, 54 pages. 17 euros

Tommy Watson ou Yannima Pikarli, le maître des couleurs.

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Toile ci dessous, de 120x90cms, exposée à Paris en mai juin 2014

"Tommy Watson est un maître de l'invention et sans conteste le peintre le plus remarquable du désert de l'ouest . Chaque toile raconte une histoire spécifique, certes, mais le plus impressionnant reste sans doute la maitrise de la couleur.

A l'instar de Matisse, Watson sait que l'on peut avoir des nuances chaudes ou froides de rouges, de bleus, mais il le sait instinctivement sans aucune formation préalable.

Ce qu'il sait ne peut pas être verbalisé, ne peut pas être appris, mais nul ne peut regarder ses peintures sans être convaincus de leur profondeur"

John McDonald, Sydney morning herald

Senior Pitjatjatjara, Tommy Watson est né vers 1935 au rocher de Yannima dont il prit le nom, près de la petite communauté de Irrunitju à 1700 kms au nord est de la ville de Perth. Il ne vint à la peinture qu'en 2001. Depuis il est considéré comme le plus innovant des artistes aborigènes abstraits.

Jorna Newberry, sa nièce, à la fois héritière et meilleur soutien de ses vieux jours, peint magistralement son Rêve du vent.  Toile du bas, 120x90cms.

Tommy Watson en haut, Jorna Newberry en bas.
Tommy Watson en haut, Jorna Newberry en bas.

Tommy Watson en haut, Jorna Newberry en bas.

Eileen Napaljarri. 122x61 Exposée à Paris en Mai-juin 2014

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Eileen Napaljarri.  122x61 Exposée Paris en Mai-juin 2014

Eileen Napaljarri. 122x61 Exposée Paris en Mai-juin 2014

Lily kelly Napangati, 90x60 cms, Exposée à Paris Mai juin 2014


Mrs Bennett, Nyurrapaya Nampijinpa.. Toile de 2011, 120x91cms Exposée à Paris

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Mrs Bennett, Nyurrapaya Nampijinpa.. Toile de 2011, 120x91cms Exposée à Paris Mai juin 2014

Mrs Bennett, Nyurrapaya Nampijinpa.. Toile de 2011, 120x91cms Exposée à Paris Mai juin 2014

DIJON : 45 toiles warli exposées, 30 rue Charrue, à partir du 15 mai 2014

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DIJON : 45 toiles warli exposées, 30 rue Charrue, à partir du 15 mai 2014
DIJON : 45 toiles warli exposées, 30 rue Charrue, à partir du 15 mai 2014
DIJON : 45 toiles warli exposées, 30 rue Charrue, à partir du 15 mai 2014
DIJON : 45 toiles warli exposées, 30 rue Charrue, à partir du 15 mai 2014

DIJON : 45 toiles warli exposées, 30 rue Charrue, à partir du 15 mai 2014

Exposition à Montauban, juin 2014: Les chants du désert

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Exposition à Montauban, juin 2014: Les chants du désert
Ningura Napurrula 182x122cms, exposée à Montauban en juin.

Ningura Napurrula 182x122cms, exposée à Montauban en juin.

Bobby West Tjupurrula : feu de brousse au rocher de Tarkulnga

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Bobby West, fils de Freddy West, et vainqueur, en 2011, du 28éme Telstra National Aboriginal and Torres Strait Islander Art Award, peint un épisode mouvementé des myrhes Tingari, où les ancêtres du même nom que lui (Tjupurrula) furent confrontés à un feu dévastateur.

Par la taille de l'oeuvre (200x115) on éprouve véritablement la violence du feu dévorant les rochers de Tarkulnga.

Bobby West Tjupurrula sera exposé à Albi, Musée La Pérouse en Juin 2014
Bobby West Tjupurrula sera exposé à Albi, Musée La Pérouse en Juin 2014

Bobby West Tjupurrula sera exposé à Albi, Musée La Pérouse en Juin 2014

Exposition au musée Lapérouse à Albi, 7 au 14 juin 2014

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Parce que Botany Bay (l'actuelle Sydney) fut la dernière étape des navires de Monsieur de Lapérouse avant qu'ils ne disparaissent corps et biens, le Musée Lapérouse rend hommage à l'Australie par une exposition de peintures aborigènes du désert étonnantes de créativité et de profondeur.

Informations : http://www.albi-tourisme.fr/fr/actualites/exposition-rare-.html

Le Rêve du vent de Jorna Newberry est une des trente toiles exposées.

Le Rêve du vent de Jorna Newberry est une des trente toiles exposées.

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