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Channel: Peinture aborigène
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Anna Price Pitjara, la vision "organique" du territoire.

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Artiste de la région d'Utopia, Anna peint depuis le début des années 1980. Elle a commencé par peindre le Rêve de la graine de yam. Son travail est alors coloré, expression des chants et mythes associés à son totem, le yam sauvage, et plus spécialement, à ses graines.
Depuis peu, Anna développe cet autre thème (My country), au pointillisme revisité et minutieux, qui fait naître des formes évanescentes, et presque organiques, qu'elle dit être des représentations territoriales.

Toile présentée à Albi du 7 au 14 juin, Musée Lapérouse

  Anna Price Pitjara   My country  160x120 cms

Anna Price Pitjara My country 160x120 cms


Warlinpirrnga Tjapaljarri : Tingari, le labyrinthe des hommes perdus.

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 Détail de la toile (300x150cms) présentée à Albi, musée Lapérouse du 7 au 14 juin.

Détail de la toile (300x150cms) présentée à Albi, musée Lapérouse du 7 au 14 juin.

Samantha Daniels Napaljarri... marcher dans les étoiles

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Toile exposée à Lyon à partir du 25 juin

" Milky way, women travelling" rappelle que les dreaming tracks (les chemins du Rêve créés par les esprits ancestraux) passent par le ciel et les étoiles.

Les symboles utilisés sont traditionnels ; les signes en U sont des personnages : femmes ancestrales réunies autour de sites magiques (les cercles concentriques).

Les empreintes de pas sont traditionnelles dans la peinture aborigène au même titre que les traces d'animaux.. Le fond de la toile est traité à la manière Warlpiri, familière à Clifford Possum (pointillisme par zones). Le bleu est une concession à la modernité permise par l'acrylique.

Samantha est la fille Ruby Nangala Daniels et la petite fille de Linda Siddick. L'un de ses grand-pères était Clifford Possum Tjapaljarri, l'homme qui a popularisé l'art aborigène.

	Samantha daniels Napaljarri  159x9	Voie lactée

Samantha daniels Napaljarri 159x9 Voie lactée

LOUDUN, un été indien. Art warli du 2 août au 21 septembre 2014

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La collégiale Sainte Croix de Loudun accueillera cet été une centaine de peintures des Adivasis de l'Inde, autrement dit des Aborigènes, premiers occupants de cet immense territoire aujourd'hui dominé par la culture indo-européenne.

Le peuple warli, l'une des tribus aborigènes, qui occupe un territoire situé au nord de Bombay, a su préserver sa culture et son art depuis le paléolithique et nous livre une peinture sobre, bicolore, mais néanmoins joyeuse, utilisant le dessin archaïque, mais aussi bien vivante et capable de s'inscrire dans le monde contemporain.

Les motifs, après avoir orné les grottes, éclairent aujourd'hui les huttes de torchis de ces petits paysans, et sont également peints sur toile de coton depuis une trentaine d'années.Ce sont ces oeuvres, chargées d'une très ancienne spiritualité, que la Collégiale Sainte Croix vous propose de découvrir.

Deux conférences auront lieu, sous forme de commentaire de toiles au cours de cette période. Renseignements à prendre au 05 49 98 62 00.

Du samedi 2 août au dimanche 21 septembre 2014
Ateliers Jeune public sur réservation à la Collégiale Sainte Croix du mardi au samedi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h, dimanche de 14h à 19h
Place Sainte Croix 86200 LO
UDUN

LOUDUN, un été indien. Art warli du 2 août au 21 septembre 2014

Lyon : 14 toiles aborigènes exposées à partir du 25 juin

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L'Encadreur du Parc, 38 rue Tête d'or, 69006 LYON, Metro Garibaldi

Charmaine Pwerle, Body paint,  110x40 cms

Charmaine Pwerle, Body paint, 110x40 cms

 Tjawina Porter Nampijinpa, Women travelling, 110x91

Tjawina Porter Nampijinpa, Women travelling, 110x91

Aix-en Provence, l'Australie invitée par l'Inde, du 13 au 24 août

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A l'invitation de l'association Duppata 20 toiles aborigènes du désert, seront présentes au côté d'oeuvres indiennes de différentes régions à :

la Galerie de la Prévôté, place des martyrs de la résistance

Abie Loy Kemarre, Body Paint, 80x80 cms

Abie Loy Kemarre, Body Paint, 80x80 cms

Walangkura Napanangka : le voyage de Kutunga

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Walangkura Napanangka : le voyage de Kutunga

Le thème Women ceremony se réfère au Rêve de Kuntunga.

« Tjintjintjin », est un site de cérémonie féminine à l'ouest de Kintore. On y danse, chante et peint les aventures de la géante ancestrale Kuntunga.

Chaque cercle représente une étape où s'est déroulé quelque événement créateur du relief (grottes, points d'eau...)

Les lignes sur les côtés, sont les dunes parallèles qui caractérisent le désert central.

Il est dit, dans le mythe, que Kutunga, arrivant au site de Tjintjintjin, sut qu'elle était sur le territoire du serpent Python « Kunya », un autre personnage mythique. Elle creusa la terre, créant une grotte, le trouva et le tua. Puis elle le fit cuire et le mangea, avant de continuer sa route vers l'est. Sur son chemin elle trouva des fruits (représenté dans la toile par les petits cercles) et les collecta.

A Muruntji, elle fut attaquée par un groupe de jeunes gens. Elle en tua la plupart, les fit cuire et les mangea avant de repartir vers Kaltarra où elle entra en terre pour y rester.

Walangkura Napanangka : le voyage de Kutunga

Née vers 1945,  Walangkura nomadise avec son groupe familial (pintupi)  jusqu'à l'âge d'environ dix ans dans la région désertique qui s'étend entre Kintore et Putarti.

A cette époque, dans les années cinquante, les tribus, chassées par les éleveurs de bétail et la grande sécheresse qui sévit dans le pays, se rapprochent des communautés sédentaires. Le groupe de Walangkura arrive à Haasts Bluff à Noël 1956.

Dix ans plus tard elle perd son père Rartji Tjapangati, et c'est le second mari de sa mère Inyuwa, Tutuma Tjapangati, qui l'élévera.

Quelques années plus tard, comme beaucoup de Pintupis, la famille revient s'installer à Kintore sur le territoire ancestral. La peinture acrylique sur toile prend son son essor à cette époque.
L'hiver 1994 marque le début de la carrière de peintre de Walangkura et elle expose dès 1996 pour Papunya Tula Artists.

Son style est plus contrôlé que celui de sa mère Inyuwa, mais aussi plus fort et énergique. Elle trouve son style -Tali (dunes), lignes parallèles – et influence alors toute la peinture féminine renforceant la tendance au dépouillement – strip style – de la peinture masculine.

Elle peint les thèmes de la région de Kintore et en particulier Tjintjintjin, le Rêve de Kuntunga.

Elle épouse Johnny Yungut  Tjupurrula et élève six enfants.

En 2000, elle danse pour l'ouverture des jeux olympique de Sydney.
En 2003 elle fait sa première exposition solo à Melbourne, puis une autre en 2004 à Sydney.
En 2005 elle remporte  le 1er prix Redlands Westpac Art Prize.
En 2007 elle fait partie de la liste : Art Collector's list of the 50 most collectable artists
Depuis 2010, Walangkura ne peint plus suite à des problèmes de vue.

L'art warli et les monstres rugissants

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La première ligne de chemin de fer créée en Inde par les Anglais, reliait Bombay à Thane. Elle traversait une forêt de tecks qui était le terrain de chasse d'un peuple aborigène de l'Inde, les Warli. Devant ce monstre rugissant, les Warlis se réfugièrent dans la jungle et les montagnes.

L'arrivée des technologies modernes, effrayante pour ces peuples animistes, est souvent traitée dans l'art Warli, qui permet d'apprivoiser ces évènements.

Ici le peintre Shantaram Chintya Tumbada traduit le bruit et la fureur de toutes ces machines roulantes et volantes arrivant dans la paisible campagne warli. D'ailleurs, par précaution le train ne transporte que des singes !

Ces toiles font partie des 130 oeuvres présentées àLoudun en août/ septembre 2014

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L'art warli et les monstres rugissants
L'art warli et les monstres rugissants

L'arbre de vie des Warlis, avatar de la grande Mère Palaghata

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Offrandes et rituels honorent l'Arbre, symbole de la nature sous la protection des esprits bienveillants Lune et Soleil.

130 oeuvres warli seront présentées à Loudun à la Collégiale Sainte-Croix en Août et septembre 2014

L'arbre de vie des Warlis, avatar de la grande Mère PalaghataL'arbre de vie des Warlis, avatar de la grande Mère Palaghata
L'arbre de vie des Warlis, avatar de la grande Mère PalaghataL'arbre de vie des Warlis, avatar de la grande Mère Palaghata

Robyn Nakamarra, une nouvelle venue talentueuse.

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Ce tableau, véritablement aux couleurs du désert, fera partie de l'exposition vente qui se tiendra à Aix en Provence au mois d'août 2014.  Il s'agit de la vision aérienne d'un partie du territoire, un « Gap », c'est à dire un passage entre deux masses rocheuses où l'eau s'engouffre lorsque la pluie s'abat sur le désert, presque toujours en déluge.

Le « gap » débouche sur une plaine ondulée de dunes que l'on appelle « tali », dunes qui peuvent courir sur des centaines de kilomètres.

C'est le pays maternel de Robyn Nakamarra

Sur la zone moins nette, Robyn ne donne aucun commentaire. Le site du « business women », les affaires féminines, où se déroulent les rituels, doivent rester secrètes.

 Comme la célèbre artiste abrigène Barbara Weir, Robyn est à la croisée des cultures : née en 1964, de mère aborigène luritja et de père irlandais, Robyn a passé ses jeunes années à parcourir le bush en compagnie de ses parents et de ses 4 frères et sœurs avec interdiction paternelle de parler la langue luritja.

Toute la famille, garçons et filles, aident le père dans son travail de poseur de clôtures pour les éleveurs de bétail, tandis que la mère est cantinière de l'entreprise.

A l'adolescence, Robyn découvre la culture aborigène maternelle. Elle fait de longs séjours auprès de sa grand-mère, en terre Luritja, dans la région de Kings Canyon et Tempe downs, dont elle apprend les traditions et les histoires.

En 1984, elle épouse un Warlpiri et a six enfants.

Il y a une dizaine d'années elle apprend à peindre.

Pas d'école, dans le bush, c'est au contact des anciens que l'on apprend.

Elle gagne la confiance d'artistes prestigieux et les assiste dans le travail de remplissage pointilliste. Ainsi sera t-elle la « petite main » de Naata Nungurrayi, George Ward, Ningura Napurrula, Judy Watson. Mais c'est surtout Walangkura Napurrula qui influencera et orientera son travail.

Aujourd'hui, la maturité l'incite à peindre pour elle-même. La peinture noue véritablement le lien avec la part aborigène qu'elle revendique.

C'est donc d'une main chargée d''émotion qu'elle peint le « pays des mères » la terre de Tempe downs où elle aime tant séjourner et dont la culture occidentale tenta de l'éloigner.


Laissons lui la parole :

« My mothers country is Illamurta (Tempe downs), very lovely – big red sand hills, large desert oaks trees, large rocky outcrops, beautiful fresh springs, ancient palm trees.

The hills have colors of red, cream, orange... sometimes pink and purple, My grand-mother learned me to see. At spring, the desert become pink with flowers. »

« Le pays de ma mère est Illamurta (Tempe downs), c'est très beau – les grandes dunes rouges, les gros chênes du désert, d'immenses masses rocheuses, de merveilleuses sources fraîches, des palmiers anciens (une espèce presque disparue.)

Les collines ont les couleurs rouge, crème, orange... quelquefois rose ou pourpre. Ma grand-mère m'a appris à voir cela. Au printemps, le désert se couvre de fleurs roses. »

 

Robyn Nakamarra, une nouvelle venue talentueuse.

Tommy Watson, le maître des couleurs...

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Tommy Watson ou Yannima Pikarli.  Toile ci dessous, de 120x90cms

"Tommy Watson est un maître de l'invention et sans conteste le peintre le plus remarquable du désert de l'ouest . Chaque toile raconte une histoire spécifique, certes, mais le plus impressionnant reste sans doute la maitrise de la couleur.

A l'instar de Matisse, Watson sait que l'on peut avoir des nuances chaudes ou froides de rouges, de bleus, mais il le sait instinctivement sans aucune formation préalable.

Ce qu'il sait ne peut pas être verbalisé, ne peut pas être appris, mais nul ne peut regarder ses peintures sans être convaincus de leur profondeur"

John McDonald, Sydney morning herald

Senior Pitjatjatjara, Tommy Watson est né vers 1935 au rocher de Yannima dont il prit le nom, près de la petite communauté de Irrunitju à 1700 kms au nord est de la ville de Perth. Il ne vint à la peinture qu'en 2001. Depuis il est considéré comme le plus innovant des artistes aborigènes abstraits.

 

Tommy dans ses oeuvresTommy dans ses oeuvres

Tommy dans ses oeuvres

La belle histoire des frères Tjapaljarri

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   En 1984, un événement bouleversa l'Australie et eut les honneurs de la presse dans le monde entier. Les journaux titrèrent : « On a retrouvé la dernière tribu ». Et en effet alors que tout le monde s'accordait à dire que plus aucun Aborigène ne menait la vie ancestrale depuis les années soixante, un petit groupe sortit du désert. Ses membres, de l'ethnie pintupi, n'avaient jamais vu d'hommes blancs et ignoraient tout de notre civilisation. C'est la mort de leur patriarche et leur nombre trop restreint (9 personnes) pour survivre au sein du désert qui les poussa vers leurs frères sédentarisés dans l'une des communautés les plus reculées du désert de l'ouest : Kiwirkurra.

   Ce groupe était une famille composée de deux femmes adultes, mères de 7 enfants eux-mêmes jeunes adultes ou adolescents. Il s'agissait de quatre garçons (Warlimpirrnga, Walala, Tamlik (plus tard appelé Thomas) et Piyiti), et de trois filles (Yardi, Yikultji and Tjakaraia ). L'aîné, Warlimpirrnga, était un  homme fait, dûment intié, et une forte personnalité. Il raconte sa réaction lorsqu'il vit les hommes blancs pour la première fois :   «je ne pouvais pas le croire, je pensais que c'était un diable, un mauvais esprit, il avait la couleur des nuages au lever du jour ». Deux de ses cadets, Walala et Thomas, étaient encore des adolescents qui avaient néanmoins passé les premiers rites d'initiation. Le quatrième, Piyiti, ne put s'adapter à la vie sédentaire et quitta la communauté deux ans plus tard pour repartir dans le désert. Trois frèresDe gauche à droite : Walala, Warlinpirrnga et Thomas Tjapaljarri, trois frères du groupe des neuf, peignent sur le thème Tingari. Chacun travaille un effet cinétique qui lui est propre pour évoquer l'aventure de la quête de la Loi qui fut donnée aux Hommes dans les temps ancestraux et son mystère.


   Un médecin fut dépêché pour  examiner le groupe des neuf, il les trouva « fort, minces et en très bonne santé ». Mais quelque jours plus tard, tous tombèrent malades... Ils n'étaient pas immunisés. Affolés, les leaders de la communautés pintupi, qui n'avaient aucune confiance dans les  occidentaux,  les empêchèrent les médecins de traiter les malades. Ils faillirent mourir et il y eut de sérieuses disputes
entre les deux camps. A la fin, grâce à un médecin qui gagna leur confiance, le groupe des neuf fut sauvé.
   A Kiwirkurra, les Pintupis sortaient d'une terrible période de vingt ans d'exil dans un camp éloigné de leur terre (Papunya). Cela faisait trois ans que les pouvoirs public australiens les avaient autorisé à revenir sur le territoire ancestral. Les rituels battaient leur plein dans les sites sacrés enfin retrouvés. Par ailleurs, ces Aborigènes, artistes nés, ramenaient de leur exil, une technique et des matériaux occidentaux : L'acrylique sur toile qu'ils devaient à un instituteur bienveillant, Geoffrey Bardon.
   C'était les débuts du grand mouvement de la peinture aborigène.
   Warlimpirrnga,  imita bien vite les premiers maîtres de Papunya. et livra des toiles d'une grande force. Il fit sa première exposition en 1987 à Melbourne. Toutes
 
ses oeuvres furent acquises par la National Gallery of Victoria qui les possède encore. Il incita ses cadets qui avaient reçu leurs motifs totémiques, à marcher sur ses traces.

   Les six enfants devinrent des peintres.
   Les trois garçons Warlimpirrnga, Walala et Thomas, en particulier, gagnèrent une reconnaissance internationale sous le nom des Frères Tjapaljarri. Ils évoluèrent, en trois styles bien distincts, vers une abstraction cinétique,  pour rendre compte de la puissance et du mystère des mythes Tingari.

  
Toute la famille - à l'exception de Piyiti - vécut longtemps à Kiwirkurra et plusieurs y sont encore. Lorsque les deux mamans du groupe décédèrent, elles étaient âgées d'environ soixante-dix ans.
On ne revit jamais Piyiti. Il était parti en secret et avait pris soin de brouiller ses traces. Certains pensent qu'il vit toujours dans le désert.

 

Tryptique des frères Tjapaljarri  (112x35 chacun) orésenté à Lyon à partir du 3 janvier 2014Warlimpirrnga, Walala, Thomas 112cm x 35cm

Aix-en Provence: du motif rituel à l'art contemporain. l'Australie invitée par

Loudun : 130 oeuvres aborigènes de l'Inde exposées en août septembre

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La collégiale Sainte Croix de Loudun accueille cet été 130 peintures des Adivasis de l'Inde, autrement dit des Aborigènes, premiers occupants de cet immense territoire aujourd'hui dominé par la culture indo-européenne.

Le peuple warli, l'une des tribus aborigènes, qui occupe un territoire situé au nord de Bombay, a su préserver sa culture et son art depuis le paléolithique et nous livre une peinture sobre, bicolore, mais néanmoins joyeuse, utilisant le dessin archaïque, mais aussi bien vivante et capable de s'inscrire dans le monde contemporain.

Les motifs, après avoir orné les grottes, éclairent aujourd'hui les huttes de torchis de ces petits paysans, et sont également peints sur toile de coton depuis une trentaine d'années.Ce sont ces oeuvres, chargées d'une très ancienne spiritualité, que la Collégiale Sainte Croix vous propose de découvrir.

Deux conférences auront lieu, sous forme de commentaire de toiles au cours de cette période. Renseignements à prendre au 05 49 98 62 00.

Du samedi 2 août au dimanche 21 septembre 2014
Ateliers Jeune public sur réservation à la Collégiale Sainte Croix du mardi au samedi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h, dimanche de 14h à 19h
Place Sainte Croi
x 86200 LOUDUN

Les arbres, la jungle, la vie sauvage, sujets privilégiés de la peinture warli... mais aussi la fête, les rituels.
Les arbres, la jungle, la vie sauvage, sujets privilégiés de la peinture warli... mais aussi la fête, les rituels.

Les arbres, la jungle, la vie sauvage, sujets privilégiés de la peinture warli... mais aussi la fête, les rituels.

L'art warli vous attend à Loudun

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Collégiale Sainte-Croix, à partir du 2 août.

L'art warli vous attend à Loudun
L'art warli vous attend à Loudun
L'art warli vous attend à Loudun
L'art warli vous attend à Loudun
L'art warli vous attend à Loudun
L'art warli vous attend à Loudun
L'art warli vous attend à Loudun
L'art warli vous attend à Loudun
L'art warli vous attend à Loudun

Aix-en Provence : du motif rituel à l'art contemporain.

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Aix-en Provence : du motif rituel à l'art contemporain, Aborigènes d'Australie et d'Inde

Aix-en Provence : du motif rituel à l'art contemporain, Aborigènes d'Australie et d'Inde

Abie Loy Kemarre, Bush hen dreaming, 70x98 cms, sera présenté à Aix en

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Abie Loy Kemarre, Bush hen dreaming, 70x98 cms, sera présenté à Aix en Provence

Abie Loy Kemarre, Bush hen dreaming, 70x98 cms, sera présenté à Aix en Provence

Art aborigène d'Australie, Grenoble, novembre 2014

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La galerie Vent des Cimes accueillera l'art aborigène du désert australien du 6 au 29 novembre 2014

25, avenue Alsace Lorraine 38000 Grenoble
Tel : 04 76 46 2
0 09

Le lundi de 14h à 19h
Du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h
Dimanche et Lun
di matin sur Rendez-vous

Vernissage le jeudi 6 novembre 2014 de 17h à 21h.
Visites commentées de l'exposition par Michèle PANHELLEUX, collectionneuse et spécialiste d’art Aborigène,
le jeudi 6 novembre à 19h et le samedi 8 novembre à 16h.

Merci de vous inscrire au 04 76 46 20 09

Rini Tiger, Perentie man,  communauté d'Amata, 140x124 cms

Rini Tiger, Perentie man, communauté d'Amata, 140x124 cms

LIRE : Premières nations de Julian Burger

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LIRE : Premières nations de Julian Burger

Ce livre publié aux Editions Anako, est destiné à toutes les personnes qui, sans être des spécialistes de l'anthropologie, souhaitent mieux comprendre le mouvement culturel né de la confrontation des nations premières, Aborigènes de tous les continents, avec la culture occidentale.

Autochtones, experts des droits de l'homme, anthropologues, ont collaboré à sa réalisation.

Les peuples autochtones du monde sont très différents les uns des autres par leurs cultures, leurs religions, leurs organisations sociales et économiques, néanmoins ils partagent un certain nombre de valeurs qui furent peut-être les nôtres en des temps très lointains : Le respect de la terre, la connaissance très intime de ses ressources que l'on prélève sans les épuiser, un lien social très fort, un rapport à la spiritualité qui touche tous les aspects de la vie. La première partie de ce livre livre fait le point sur ce qui les spécifie et ce qui les relie.

La deuxième partie, intitulée "la crise" raconte les contacts dévastateurs avec l'Occident : colonialisme, invasions, déportations, déforestation, militarisation, barrages, mines...et comment ils aboutissent à leur désintégration culturelle.

La troisième partie - objectifs, espoirs, résistances - donne de l'espoir : elle montre l'adaptabilité de certains peuples, les visions alternatives, les organisations autochtones, l'autonomie accordée par certains gouvernements, le poids de la sympathie mondiale à leur égard. Tout n'est pas irrémédiablement perdu pour ces peuples ancestraux qui luttent pour ne pas tomber dans notre vision parcellaire et matérialisme du monde.

Comme l'exprime cet indien, le monde est Un. :

" L'herbe et les arbres sont notre chair, les animaux sont notre chair... Nous pensons que le lien qui nous unit à la terre est similaire au lien qui unit notre main à notre corps"

Utopia : des femmes et des fleurs

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Le monde dans la graine...

On sait à quel point toutes les femmes aborigènes entretiennent avec le végétal une relation d'ordre spirituel. La collecte des plantes, activité économique (alimentaire et médicinale) mais aussi symbolique, participe de l'échange, entretient les réseaux de parenté, qui structurent l'univers aborigène et permet à chacune d'être en sécurité au sein du groupe.

Les rituels féminins d'Utopia, appelés Awelye, se font autour de la plante, souvent symbolisée par une en particulier, le yam, la plante femme, une variété d'ignames sauvages, (dont on sait d'ailleurs aujourd'hui qu'elle contient une phyto progestérone).

Aussi n'est-il pas étonnant que beaucoup de femmes peintres l'aient prise comme sujet.

A la manière aborigène, les œuvres sont des métonymies : une partie de la plante représente le tout. Le monde est dans la graine, mais tout autant dans la fleur ou la feuille. Les toiles, par agencement d'un détail répété à l'infini, expriment la croissance, l'énergie, le mouvement, la vie.

Abie Loy Kemarre, Margaret Scobie travaillent sur la fleur, Anna Price Petyarre, Barbara Weir, Kathleen Petyarre peignent la graine, Gloria Petyarre et sa sœur Jeannie peignent des jaillissement de feuilles... créations cosmiques qui invitent à la méditation.

Plusieurs de ces oeuvres seront exposées à Grenoble en novembre 2014

Utopia : des femmes et des fleursUtopia : des femmes et des fleursUtopia : des femmes et des fleursUtopia : des femmes et des fleursUtopia : des femmes et des fleursUtopia : des femmes et des fleurs
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